Sandrine Costenoble est docteure en chimie des matériaux et titulaire d’un master en recherche à l’École nationale supérieure de chimie de Paris (ENSCP). Depuis 13 ans, elle travaille dans le nucléaire et est actuellement docteur ingénieure chercheuse au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) en milieux inactifs et moyenne activité. Elle s’est spécialisée dans des problématiques liées au bon fonctionnement des usines de traitement nucléaire, telles que l’encrassement ou la corrosion des aciers inoxydables. Chaque année, elle forme des stagiaires et thésards pour leur donner le goût de la recherche et du nucléaire. Finaliste du prix FEMENERGIA 2023, elle est convaincue qu’avec la relance de l'industrie nucléaire en France, les besoins en recrutement de jeunes scientifiques vont être décuplés et estime que c’est une voie d’avenir, surtout pour les jeunes femmes scientifiques. Les compétences nécessaires à son poste : des connaissances générales en chimie, une grande rigueur au travail pour atteindre ses objectifs en respectant les délais fixés et les consignes pour la sureté et la sécurité de tous. Ce qui lui plaît le plus dans son activité ? Le travail en binôme avec le technicien de laboratoire pour atteindre un objectif commun, la réalisation d’essais de chimie pour résoudre des difficultés industrielles concrètes. Sa plus grande fierté : voir les étudiants qu’elle encadre lors de stages ou de doctorats prendre de l’assurance et progresser scientifiquement.