La transition énergétique est une nécessité. Elle impose de transformer en profondeur notre manière de produire et de consommer l’énergie afin de lutter contre le changement climatique et d’assurer l’avenir des générations futures. Elle offre également plusieurs opportunités : développer une industrie innovante, renforcer notre souveraineté énergétique mais aussi créer les nombreux emplois dont les entreprises vont avoir besoin pour réussir cette transition. C’est dans ce cadre qu’a été créé le Comité Stratégique de Filière des Nouveaux Systèmes Énergétiques. Placé sous l’égide du Conseil national de l’industrie présidé par le Premier ministre, il réunit l’État, les entreprises et les organisations syndicales autour d’une feuille de route commune. La filière rassemble les industriels des énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie), des technologies de décarbonation (hydrogène bas-carbone, biogaz, captage et stockage du CO₂, e-carburants), des réseaux énergétiques intelligents et du stockage (batteries et autres solutions innovantes). L’un de ses objectifs majeurs est de répondre aux nombreux besoins en compétences des filières de la transition énergétique. Ces emplois s’appuient sur des métiers à caractère technique, industriel et scientifique, en grande partie déjà existants, mais aujourd’hui en forte tension : électriciens, techniciens de maintenance, ingénieurs, chaudronniers ou encore plombiers, tous essentiels pour accompagner cette transformation. Pour les identifier et mieux les valoriser, le CSF des Nouveaux Systèmes Énergétiques a créé le Label des métiers de la transition énergétique, qui recense 70 métiers et 100 diplômes du CAP au Bac+3. Présent sur le site de l’ONISEP, ce label a vocation à se déployer progressivement sur d’autres plateformes d’orientation et d’emploi.

« Aujourd’hui, la transition énergétique est freinée par l'insuffisance des compétences techniques disponibles tant pour la conception et la production que pour l'installation et la maintenance des systèmes de plus en plus complexes. Pourtant, la plupart des emplois font référence à des métiers traditionnels de l'industrie que nous voulons rendre davantage visibles. Optimiser l’énergie d’un bâtiment, fabriquer des batteries pour demain, installer une pompe à chaleur… Cela s’appuie en très grande partie sur des métiers déjà existants – électricien, mécanicien, soudeur, technicien, ou encore chauffagistes ou ingénieurs – qui aujourd’hui sont au cœur d’une transformation historique. L’industrie est un lieu formidable dans lequel on mêle le talent des uns et des autres. Je vous souhaite que votre voyage dans Forindustrie vous permette d’en découvrir la richesse et la magie ! »

Aurélie Picart, Déléguée Générale